24 juillet, grande marée : sirène enchantée, diable furieux et korrigane fascinante...
La mer, consolidée par un fort coefficient de marée à une heure fatidique, a eu raison de la présentation du spectacle théâtralisé sur la plage.
Tout le monde le savait depuis bien longtemps, hormis la sirène qui, entre deux eaux, tentait de se persuader du contraire.
Bien mal lui en a pris car le diable, toujours aussi frileux, ne souhaitait
absolument pas enfiler une tenue de plongée, ni porter un masque et encore moins un tuba…
Sous une météo un peu ventée, une balade contée étoffée de quelques légendes supplémentaires conduisit le public sur le parcours habituel.
Avec en plus une surprise de taille : le korrigan, absent pour prodiguer quelques farces ailleurs, s'est empressé de se faire remplacer par sa petite sœur. Cette jolie korrigane se dévoua et ainsi anima dans la chapelle une prestation musicale très angélique, à la flûte à bec.
Ce ne fut pas du tout du goût du diable (encore lui) qui fit une entrée remarquée dans la nef.
Ronchon, comme à son habitude, il essaya par des élucubrations insensées de s’attirer en vain la sympathie des spectateurs et s’esquiva tant bien que mal pour retourner en enfer.