Dernière prestation de la saison sur la Côte des Légendes...
Dernière prestation de la saison sous une météo surprenante de bienveillance à tous égards. On se croirait encore au plus fort de l’été…
Et en cette fin du mois d’août, les touristes présents dans la région se sont déplacés, nombreux, à cette occasion.
A l’heure dite, un long cortège quitte en musique le parking pour se rendre sur la plage.
De chaque côté, formant une haie d’honneur, les acteurs jalonnent le trajet qui mène à la scène.
Lorsque tout le monde est installé,
...le spectacle, initié par la narratrice et le petit prince, s’offre au public.
On sourit, on rit, on applaudit les différents personnages qui défilent au fur et à mesure devant le diable manifestement légèrement aveugle.
De ce fait, ce dernier se retrouve seul, abandonné par ses invités.
Et tandis qu’en sanglotant, il hurle face aux spectateurs :
« Par tous les diables, je suis tout seul avec moi. »...
une petite voix fluette rassurante, pleine de compassion, brise le silence :
Ce qui déclenche un éclat de rire général, qui fait du bien !
Les tableaux scéniques se succèdent encore pour arriver au chant final, terme du prologue.
Dans l’obscurité naissante, les deux Conteurs de la Nuit prennent soin d’allumer leurs lanternes pour accompagner le public lors de la balade contée.
Le soleil qui sans tarder va se coucher, laisse aux photographes le temps de pouvoir saisir ce moment magique au bout de leur objectif.
A Dorguen Ar Bleiz, puis à Roc’h Ar Cong, les deux pauses sur le bord de mer permettent de rencontrer la sirène et la fée, puis l’Ankou et le diable, le temps de quelques légendes.
Désormais, la nuit inonde le pays. Des lampes électriques solitaires diffusent de discrets faisceaux lumineux.
Dans un silence recueilli, le public emprunte le chemin qui mène à la chapelle.
Déjà, on entend une douce mélodie s’échapper de l’édifice religieux. A l’intérieur,
la reine des korrigans accueille les spectateurs au son d’une flûte à bec. Les spectateurs qui se pressent dans la nef se mettent à entonner quelques comptines d’autrefois.
Un accordéon diatonique au bras d’une petite korrigane se joint à l’ensemble.
Le temps passe entre quelques notes de musique quand soudain par surprise le korrigan facétieux jaillit de la sacristie, un peu comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
S’ensuit un dialogue désopilant, mais chut, il ne faut rien dire…
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C’est à la tombée de la nuit que les légendes prennent vie.
Désormais, chacun s’en va au creuset de ses rêves, au terme d’une journée merveilleuse, bercé par la magie des mots. Seules, les lanternes allumées pour le chemin du retour rappellent avec douceur la réalité d’une passion généreuse, à partager sans modération en attendant l’année prochaine !
Un grand merci à Jean Jourdet (de Kerlouan) pour le reportage photo de cette dernière prestation estivale de la saison 2017.